La cavalerie de la garde républicaine à cheval

"Un livre unique !"

Avec son élégance et sa présentation brillante, soulignée par sa moustache de réputation nationale, le colonel Jean-Louis Salvador reste une figure emblématique de l’officier de cavalerie. Un cursus aussi bien réussi, et parce qu’il est exceptionnel, mérite d’être souligné: il fait honneur tout autant à l’intéressé qu’à la Gendarmerie Nationale qui sait reconnaître et promouvoir ses meilleurs éléments. L’ouvrage qu’il nous livre aujourd’hui est une pépite d’originalité, d’exhaustivité et de drôlerie ; au-delà de ces qualités, il raconte une vraie histoire et restera un témoignage aussi fort que les cahiers du capitaine Coignet. Vous y apprendrez l’historique des quartiers de cavalerie de la Garde Républicaine, la vie atypique des hommes et des femmes qui servent le dernier régiment monté de l’armée française et tout ce que vous souhaitez savoir sur leurs uniformes, leur harnachement et leur mode de vie. Bien entendu, le cheval reste le centre de ce mécanisme délicat et de cette vie de passion: c’est lui qui garde la vedette et vous fait découvrir depuis les achats jusqu’à la réforme, les multiples facettes de cette prestigieuse formation. Écrit d’une plume hardie et avec un vocabulaire pittoresque, émaillé d’anecdotes, l’ouvrage du colonel Salvador fait, sans aucun doute, partie de ceux que l’on peut offrir mais que l’on ne souhaite pas prêter.

Né le 13 mars 1955 dans un petit village de viticulteurs languedociens, Jean-Louis Salvador intègre la gendarmerie en 1974 en qualité d’auxiliaire. A compter de son affectation comme sous-officier, en 1975, il n’est éloigné de la garde républicaine qu’à deux courtes reprises: durant sa scolarité à l’école d’officiers de 1980 à 1983 et pour le temps de commandement de la compagnie de gendarmerie départementale d’Amboise de 1989 à 1993.
Au régiment de cavalerie, il tient à peu près tous les postes : d’abord garde puis gradé à cheval dans le rang, lieutenant commandant de peloton à Vincennes, à sa sortie de l’école d’officiers, puis commandant l’escadron hors-rang et officier adjoint au quartier des Célestins ; il revient commander l’escadron hors-rang à son retour d’Amboise, avant d’être affecté comme officier de communication de 1996 à 1998, au sein de l’état-major de la Garde, puis commandant en second du régiment de cavalerie et finalement commandant en titre de 2000 à 2005.
Il sert, aujourd’hui, à la Direction Générale de la Gendarmerie.
Il est marié et père de quatre enfants.